La version originale de cet article a paru dans le numéro de juillet 2009 du Journal des affaires du Sud-ouest. Reproduit avec permission.
L’été représente le temps de l’année ou les jeunes, surtout les étudiants aux niveaux postsecondaires, se trouvent des emplois pour gagner de l’expérience et renflouer leur cagnotte. Il est donc utile de savoir par où commencer pour les diriger. Par ailleurs, avec la pénurie annoncée et actuelle de main-d’œuvre, le fait de pouvoir attirer et retenir les nouveaux diplômés peut fournir un avantage concurrentiel marqué à court terme.
Il ne fait nul doute que les jeunes employés, c’est-à-dire ceux qui ont moins de 35 ans, et encore plus ceux qui ont moins de 25 ans, sont à la recherche de défis, de liberté créative, et de chances pour se perfectionner. Ils sont aussi beaucoup plus récalcitrants à l’autorité et aux solutions prédéterminées que les générations antérieures. Un sondage CROP sorti en mars 2008 faisait état de la tendance accrue vers le développement personnel, l’individualisme et l’autonomie de la génération montante.
Ceci étant dit, il n’est pas nécessairement évident de trouver la meilleure façon d’attirer, de motiver et de fidéliser ces jeunes travailleurs. Voici quelques méthodes qui peuvent être utiles à cet égard et qui pourraient bien vous donner une longueur d’avance dans ce domaine :
En fin de compte, il est important de réaliser que tout travailleur est motivé en premier lieu par la valeur intrinsèque de son travail et les chances de perfectionnement et seulement en second lieu par les récompenses et les punitions. Les jeunes ne diffèrent en rien des autres travailleurs en cet égard. Ce qui les distingue, c’est que leur seuil de tolérance pour l’autorité aveugle et les décisions arbitraires est beaucoup plus bas que les générations antérieures. Il faut donc y voir et s’adapter à la nouvelle réalité que nous, les gens d’expérience, avons créée.
Retour aux articles